Les chenilles processionnaires sont-elles dangereuses pour l'Homme ?

Les micro-poils présents sur le dos de l'insecte sont projetés en l'air lorsque la chenille se sent menacée. Composés de dards, ils libèrent une toxine urticante pouvant entraîner l'apparition de boutons durant trois à quatre jours environ.

Extrêmement volatiles, ces poils urticants peuvent aussi être respirés ou entrer en contact avec les yeux et engendrer des troubles oculaires ou respiratoires. Selon un rapport publié par l'Anses en juin 2020, l'immense majorité des cas (96,3%) exposés aux poils des chenilles processionnaires ont développé des problématiques de "gravité faible". Dans 0,2% des cas, les spécialistes ont observé des maux de "gravité forte".

Une atteinte à l'œil et une pénétration dans le globe oculaire peut notamment avoir de graves conséquences si les micro-poils ne sont pas retirés rapidement. Ils peuvent entraîner l'apparition d'un nodule dans l'iris, d'un glaucome ou encore d'une cataracte.